Elle a mis en place un atelier de danse hip-hop pendant huit ans à Genève. 

Le but de cet atelier était de travailler sur l’image et le corps avec de jeunes adolescentes. 

Aujourd’hui, Madame Iswala a envie de promouvoir la danse et la musique congolaise auprès des enfants. 

Elle propose des ateliers de danse africaine pour enfants dans le but des les familiariser avec les mouvements qui sont propres à nos musiques et travailler sur les mouvements du corps.

Mais laissons la s’exprimer:

« D’origine congolaise, je suis née et j’ai grandi à Genève, J’ai toujours oscillé entre mes deux cultures: celle d’origine et celle dans laquelle j’évolue quotidiennement (suisse). Cette double culture a été parfois une richesse et parfois une difficulté. La danse a été pour moi un moyen de faire fusionner ces deux cultures. En effet, la danse est une discipline reconnue qui traverse les frontières et qui m’a permis d’entrer en lien avec des jeunes en Suisse. La danse a toujours fait partie de ma vie et a une grande place dans la culture congolaise.

A travers la danse congolaise, je peux transmettre mon vécu, travailler sur l’acceptation de soi et de son corps et sur les différences qui favorise l’affirmation de soi. J’ai choisi d’offrir cette prestation aux enfants, afin de leur partager notre culture congolaise à travers la musique, la danse et la langue « le lingala ».

Mes parents ont toujours fait en sorte de me transmettre la culture congolaise que ce soit à travers les repas ou les fêtes avec la communauté. Cependant, j’ai remarqué en grandissant, qu’entre la culture de la maison et la culture de la rue, il y a différents carrefours à travers lesquels j’aurais pu dévier, voire me perdre. La danse m’a permis de savoir où me situer, de comprendre mes origines et de révéler ma personnalité. »