En hommage à Charles Ateba Eyene, intellectuel camerounais

Comme une étoile

 

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Comme une étoile filante, brève et marquante,

Homme de vive pensée et virtuose accablante.
Accablant pour une oligarchie mal gouvernante,
Reviens Charles et remets cette verve piquante !
Languis nous de ta véridique parole assoiffante !
Entends nos voix, éveilles nos pupilles somnolentes.
Sodomise la terreur trentenaire et ralentissante.
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Arriveras-tu encore sur nos plateaux en sueurs ?
Transpirants de tous nos pires malheurs ravageurs,
Excédé des complots « logistiques » et mystificateurs.
Béatifiant romanesquement l’époque de la clameur,
Acclamant la méritocratie au détriment des faveurs.
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Eyene, Ateba n’est pas mort, il est libre dans les livres.
Yeux ouverts il parle à une jeunesse qui dès l’aube s’enivre,
Exténuée par une vieille vieillesse qui vieillit de trop vivre.
Ne part pas Ateba ! Pardon pour nos lâches insultes d’ivres.
Entre chez nos aïeux et reviens : esprit libre reviens revivre.
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Par Tadadjeu Dadjeu

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