Dans société
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Ndlr: cet article provient du site negronews.fr
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Une source gouvernementale a
pour la première fois reconnu la pratique d’injection de contraceptif de longue
durée sur des femmes d’origine éthiopienne, rapporte le site du quotidien
Haaretz.
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Israël admet des femmes
éthiopiennes dont il pourra contrôler les naissances, résume le quotidien.
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Le ministre de la Santé a
demandé à tous les gynécologues et aux quatre organisations de santé du pays de
ne pas injecter le contraceptif de longue durée Depo-Provera , s’ils ne
connaissent pas les raisons du traitement.
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L’Etat était-il au courant
de ces pratiques?
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«Le ministère et d’autres
organismes d’État avaient précédemment nié avoir eu connaissance de ses
pratiques, qui ont par ailleurs été signalées pour la première fois il y a cinq
ans», précise le site du quotidien Haaretz.
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Une lettre a été envoyée à
tous les gynécologues. Le message est clair: ne pas renouveler les
prescriptions de Depo-Provera pour les patientes d’origine éthiopiennes.
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Six semaines plus tôt, sur
un programme éducatif de la télévision israélienne, le journaliste Gal Gabbay
diffusait les témoignages de 35 migrants éthiopiens.
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«Les témoignages des femmes
pourraient contribuer à expliquer la baisse de près de 50 pour cent du taux de
natalité de la communauté éthiopienne d’Israël au cours de la dernière
décennie», poursuit Haaretz.
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Les migrantes éthiopiennes
n’avaient pas encore foulé le sol israélien, qu’elles se voyaient contrainte
d’accepter l’injection du contraceptif sous le coup de la menace.
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«Nous avons dit que nous ne
voulions pas le faire », confie l’une des femmes interrogées.
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En décembre 2012, le
quotidien Haaretz avait relayé les conclusions de cette investigation
télévisée. L’injection du contraceptif serait une condition requise auprès des
migrantes éthiopiennes. Sinon, elles ne pouvaient pas entrer en Israël.
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Source : slateafrique.com