Wangari Maathai, lauréate du Nobel de la paix et héroïne de la conservation de la forêt.

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La première femme africaine distinguée par le comité Nobel était aussi une fervente militante de la défense des droits humains, de la cause des femmes et des libertés.  Wangari Maathai s’est éteinte  le dimanche 25 septembre à 71 ans après avoir lutté longuement contre le cancer, a annoncé le mouvement « Ceinture Verte » le 26 septembre dernier.

Cette kényane libre et indépendante, dont le mari jugeait  lors du divorce « trop instruite, trop forte, trop brillante, trop têtue et trop difficile à contrôler » s'est consacrée le restant de sa vie à la préoccupante problématique de la déforestation en Afrique.

Pour combiner la science et l’activisme social, elle avait fondé le mouvement Ceinture Verte  en mobilisant des femmes pauvres  pour les occuper à planter des arbres.  Pendant plus de trente ans elles ont réussi à planter plus de 30 millions d’arbres à travers le continent. Ces actions écologistes, son militantisme pour l’environnement, ses prises de position politiques (à la fin des années huitante, Wangari Mathai avait défié les autorités kényanes pour défendre la forêt de Karura, près de Nairobi, livrée à des promoteurs. Plus récemment, elle s’était engagée pour la sauvegarde de la forêt du bassin du Congo, deuxième massif forestier tropical au monde). Tous ces engagements et actions  l’amènent en 2004 à l’attribution du prix Nobel pour le travail de son mouvement "Ceinture Verte", devenant la première femme africaine à recevoir cette récompense.

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Simon Mocong pour MIA-culture

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