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Voilà presqu’un mois jour pour jour que la communauté internationale (surtout la France et l’ONU), championne du monde par son ingérence dans les affaires des Etats africains, a de nouveau gagné le pari de faire sortir un chef d’Etat « entêté » par la petite porte.
La Côte d’Ivoire ne fait pas exception à la règle, puisque l’ex-président Laurent Gbagbo a été hissé au sommet d’une gloire médiatique en l’espace de quelques mois, avant de connaitre une chute presque dramatique, digne d’un film hollywoodien. Ayant connu une situation quasiment similaire à celle de Saddam Hussein, Laurent Gbagbo est apparu devant les caméras du monde entier tel un criminel en cavale, accompagné de celle qu’on appelle « la dame de fer du pays », Simone Gbagbo.
Que devient donc le pays d’Houphouët-Boigny ?
Il est tout à fait légitime de croire après tout ce tapage médiatique que l’ex-président Gbagbo est à l’origine de toutes les exactions commises durant cette crise. Mais curieusement, ces phénomènes n’ont pas véritablement cessé depuis l’arrestation théâtrale du 11 avril.
Un journaliste d’Abidjan.net écrit : « ces populations, confrontées à une toute autre réalité, une sorte de chasse à l’homme assimilable à une épuration ethnique dans des zones. C’est le cas de le dire, des exécutions sur la base de leurs ethnies dont des habitants disent être témoins ou victimes ». Dans la même optique, des hommes armés continueraient à piller impunément de domicile en domicile, selon cette même source. Une question reste en suspend : où est donc passé la fameuse communauté internationale sensée garantir les droits de l’homme ?
Le nouveau président Alassane Ouattara a promis par ailleurs de faire la lumière sur tous les massacres et exactions commis durant toute la période de crise, que ce soit du camp de Gbagbo ou de son propre camp. Voilà le véritable défit qui attend le nouveau gouvernement.
Laurent Gbagbo quant à lui serait jugé depuis quelques jours devant la justice ivoirienne pour tous les crimes commis par son camp tout au long de cette crise.
Nicole Jimbe pour mia-culture.com
Sources
http://news.abidjan.net/h/398531.html
