Dans société
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Les élections se suivent dans le continent africain et ne se ressemblent pas. Comme certains le savent déjà ou peut être pas, ce dimanche 13 mars 2011 ont eu lieu les présidentielles au Benin et dès le premier tour, un vainqueur a été officiellement proclamé. Il s’agit de Boni Yayi, ce docteur en économie et 7ème président de la République du Bénin. En effet, si le conseil constitutionnel venait à approuver ce résultat comme l’a déjà fait la Commission électoral ce jeudi 18, Boni Yayi entamera son deuxième mandat, avec un taux de 53,17% de vote.
Comme c’est souvent le cas dans de nombreux pays africains, les résultats du scrutin sont contestés par les opposants, qui crient à une manipulation et aux fraudes. Le principal opposant Adrien Houngnédji qui a suivi de près le « vainqueur » potentiel avec un taux de 35,65% de voix, est donc le principal dénonciateur de cet « mascarade ». « A l’issue du premier tour, Yayi Boni vient de s’autoproclamer élu, alors même que les opérations de dépouillement confiées à deux structures autonomes n’en étaient qu’à leur début, qu’aucun chiffre n’a été communiqué par ces structures, et alors surtout qu’aucune délibération de la Commission électorale nationale autonome n’a statué sur un chiffre quelconque, sur une tendance quelconque » avait-il déclaré. Il poursuivait : "Nous n’allons pas accepter tout ceci les bras croisés".
Au vue de la crise politique qui sévit en ce moment même en Côte d’Ivoire, la mission d’observation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’inquiète et demande aux candidats de respecter le verdict des urnes.
Affaire à suivre !
Nicole Jimbe pour mia-culture.com
Sources :
http://www.benininfo.com/180304.html
http://www.benininfo.com/190302.html