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Il y a du français dans l'air!
Dans la ville de Montreux, l'Helvétie francophone et francophile accueille le XIIIème Sommet de la Francophonie qui s'ouvre aujourd'hui. De plus, depuis le 20 mars, date anniversaire de la signature du Traité de Niamey, initié par Léopold Sédar Senghor, Habib Bourguiba, Hamani Diori et Norodom Sihanouk - puis tout au long de l’année 2010 -, l’Organisation internationale de la Francophonie fête ses 40 ans!
Montreux, la Francophonie en Suisse
Au XIIIème Sommet de la Francophonie de Montreux participent 3'000 personnes représentant les 70 Etats et gouvernements, de nombreuses organisations et réseaux partenaires, des organes de presse et des médias. Cette rencontre offre à la Suisse une formidable plateforme pour mieux se faire connaître du vaste espace francophone auquel elle appartient et qui s’étend sur les cinq continents.
Pays multiculturel, fédéraliste, aux quatre langues nationales, la Suisse illustre à Montreux son attachement aux valeurs de la Francophonie, de la démocratie et de la diversité.
Depuis son adhésion, la Suisse participe à tous les opérateurs ainsi qu’aux deux conférences spécialisées permanentes que sont la Conférence des ministres de l’Education des pays ayant le français en partage (Confemen) et la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports des Etats et gouvernements ayant le français en partage (Confejes).
"En accueillant le XIIIe Sommet, la Suisse est également chargée d’assurer, de décembre 2009 à décembre 2011, la présidence de la Conférence ministérielle de la Francophonie et, d’octobre 2010 à octobre 2012, la présidence du Sommet de la Francophonie. Cela contribue à lui donner une marge d’initiative supplémentaire au sein de l’Organisation, dans le domaine notamment de la politique de paix ou de la promotion des droits humains"
L'OIF
L’ancienne Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF), actuellement Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
Le Secrétaire général de la Francophonie est le plus haut responsable de l’OIF. Abdou Diouf a été élu à ce poste par le Sommet de la Francophonie en 2002 à Beyrouth (Liban), et réélu en 2006 par le Sommet de Bucarest (Roumanie).
Le Secrétaire général nomme un administrateur chargé d’exécuter et de gérer la coopération. Clément Duhaime occupe cette fonction depuis 2006.
L’OIF est placée sous l’autorité de 3 instances politiques: Le Sommet, l’instance suprême de la Francophonie qui se réunit tous les deux ans, la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) et le Conseil permanent de la Francophonie (CPF).
L’OIF compte une délégation et plusieurs directions de programme ou d’appui.
Elle dispose de quatre représentations permanentes : à Addis-Abeba, auprès de l’Union Africaine et de la Commission économique de l’Afrique de l’ONU, à Bruxelles, auprès de l’Union européenne, à New York et à Genève, auprès des Nations unies ; de 3 bureaux régionaux : à Lomé (Togo) pour l’Afrique de l’Ouest, à Libreville (Gabon) pour l’Afrique centrale et l’océan Indien, à Hanoï (Vietnam) pour la zone Asie-Pacifique ; de 2 antennes régionales : à Bucarest (Roumanie) pour l’Europe centrale et orientale et à Port-au-Prince (Haïti) pour la Caraïbe.
L'Afrique représente une contribution inégalée dans l'histoire de la francophonie.
L'Afrique étant le futur de la francophonie, l'Afrique étant le nouveau berceau du français, le laboratoire où cette langue se métamorphose, se peaufine, se matérialise, se modernise. L'Afrique francophone affiche sa contribution culturelle à l'occasion de ce XIIIème sommet. Le continent y fait aussi briller Abdou Diouf, l'ancien chef de l'Etat sénégalais qui brigue à Montreux son 3ème mandat à la tête de l'Organisation.
Avec le sens de la manœuvre qu’on lui connaît, Abdou Diouf a réussi à installer l’OIF sur le devant de la scène internationale. En Afrique, l'OIF joue un rôle politique majeur grâce à l’expertise qu’elle a acquise dans le domaine de l’assistance électorale. Mais elle a aussi démontré que la langue française est beaucoup plus qu’un outil de communication, et qu’elle peut être porteuse de valeurs de civilisation telles que la justice et la solidarité.
Reste à espérer que ce nouveau mandat de Diouf à la tête de l'OIF ne soit pas la candidature de trop, sinon la francophonie risque d'avoir un goût de françafrique.
Rendez- vous en 2012 à Kinshasa pour le prochain sommet de la Francophonie.
SCM pour MIA-culture