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Décès du musicien Olivier Ngoma: La musique gabonaise en deuil

Culture(s) : Gabon


 

L’auteur-compositeur gabonais, Oliver Ngoma, décédé lundi 7 juin à l’âge de 51 ans à Libreville, restera le maître de ce rythme appelé ‘’Afro-zouk’’, une tendance qu’il a contribué à façonner, et sur lequel ont dansé nombre de jeunes Africains dans les années 1990.

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La mort de cet artiste de talent n’est donc pas un deuil pour le seul Gabon, le pays qui l’a vu naître, mais pour tout les reste du continent et dans certains milieux de la diaspora, tant, dans sa musique, il a su allier diverses sonorités, mélodies et harmonies.

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‘’Bané’’, ‘’Adia’’ ‘’Icole’’ ont été de véritables tubes internationaux faisant la synthèse entre le zouk antillais, les rythmes du Cap Vert et de l’Afrique centrale. Ces titres ont fait le bonheur des radios et des mélomanes, adeptes des soirées dansantes. Ils continuent de le faire encore aujourd’hui.

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Ces succès artistiques d’Oliver Ngoma sont nés de sa rencontre, à la fin des années 1980, avec le talentueux Manu Lima, réalisateur et producteur, ex-leader du Cabo Verde Show, qui s’intéresse à ses maquettes. En musicien averti, Lima sent aussitôt le coup.

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C’était parti pour une heureuse collaboration artistique dont le premier jalon a été l’album sur lequel on trouve ‘’Bané’’ qui devient tube de la scène internationale en 1990. Amalgame de sonorités, nouveau ton dansant pour les foules, et importantes ventes de disques sur le continent.

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Oliver Ngoma ne se fera pas prier pour faire de nouveau appel à Manu Lima : ça donne ‘’Adia’’ (1995), ‘’Seva’’ (2001), ‘’Saga’’ (2006).

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Devenu directeur des programmes de la télévision gabonaise (il a une formation de cameraman), il avait mis en veilleuse sa carrière musicale.

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Un parcours artistique auquel il était tout destiné, lui qui a été sensibilisé dès le jeune âge par un père joueur d’harmonium.

 

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Sources APS









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